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Les gestes qui sauvent

Comment se former aux gestes qui sauvent ?
Arrêt cardiaque, hémorragie, étouffement, brûlures... Comment réagir dans une situation d'urgence ? Le site du ministère de l'Intérieur nous rappelle les gestes à retenir pour sauver des vies. Service-Public.fr fait le point sur les gestes de premier secours à réaliser et vous oriente pour vous former.

Le ministère de l'Intérieur nous rappelle les gestes de premiers secours pour savoir réagir efficacement face aux différents risques.

Établir un périmètre de sécurité autour de l'accident

Lorsque vous ne pouvez pas agir directement sur le lieu d'un accident :

Veillez à ne pas prendre de risques ;
Alertez les services d'urgence ;
Sécurisez le lieu de l'accident et les personnes impliquées en attendant l'arrivée des secours.
Apprécier l'état de la victime

Pour rassurer la victime :

Présentez-vous à elle ;
Vérifiez qu’elle est consciente et capable de respirer ;
Transmettez ces informations aux secours dès que possible.
Obtenir de l'aide des services d'urgence

Les numéros à contacter sont les suivants :

Le 18 : sapeurs-pompiers (secours, accident, incendie) ;
Le 15 : le centre 15 est disponible 7j/7 et 24h/24 (dédié aux urgences vitales) ;
Le 17 : la police ou la gendarmerie (problème de sécurité ou d'ordre public) ;
Le 112 : numéro d'appel unique des urgences sur le territoire européen (pour les étrangers circulant en France et les Français circulant à l'étranger) ;
Le 114 : numéro d'urgence pour les personnes sourdes et malentendantes (numéro accessible par SMS, tchat, visio et fax) ;
Le 115 : Samu social pour toute personne qui présente une détresse sociale (personnes sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries).
Vous devrez fournir toutes les informations nécessaires au secours : votre numéro, votre nom, la nature de l’accident, le nombre de personnes impliquées, le lieu exact de l’accident. Et évaluer le type d’urgence.

Les gestes qui sauvent : des formations pour tous

Vous souhaitez vous initier ou vous former aux gestes qui sauvent ? C’est possible, même pour les enfants, un peu partout en France  auprès de toute une série d’associations agréées.

Initiation gestes qui sauvent
Vous avez le choix entre :

des séances d’initiation à l’apprentissage des gestes essentiels du secours d’urgence, par exemple, faire un massage cardiaque ou arrêter une hémorragie ;
des formations d’assistance à personne en danger, avec gestes élémentaires de secours, conçues autour d’apprentissages théoriques et pratiques.
Il est prévu que tous les élèves des établissements scolaires soient formés aux premiers secours. Avec notamment l’initiation de base (PSC1) en classe de 3e.

La perspective, c’est de former 80% de la population aux gestes de premiers secours.

Alertez, massez défibrillez, n'hésitez pas à réaliser les gestes de secours.
par Jamann Olivier 16 déc., 2023
-Allongez la victime sur le dos sur une surface dure. -Mettez-vous à genoux contre la victime, sur le côté. -Positionnez les mains l’une sur l’autre, un peu en dessous du milieu du thorax, les bras bien tendus. -Appuyez de tout votre poids, bien au-dessus : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout le corps. -Ce sont des pressions fortes : enfoncez les mains de 5 à 6 cm dans la poitrine et relâchez complètement le thorax entre chaque compression. -Effectuez les pressions sur un rythme régulier de 100 par minute, par séries de 30 compressions consécutives et 15 pour l'enfant, si possible entre chacunes des series faites des insuflations.
formation secourisme lors du départ à la retraite
par Jamann Olivier 16 déc., 2023
Secourisme et obligation légale lors du départ à la retraite
par Jamann Olivier 16 déc., 2023
1. Qu’est-ce que le Syndrome du Bébé Secoué (SBS) ? Le Syndrome du Bébé Secoué (SBS) est un sous-ensemble des traumatismes crâniens infligés ou traumatismes crâniens non accidentels (TCNA), dans lequel c’est le secouement, seul ou associé à un impact, qui provoque le traumatisme crânio-cérébral. Les secousses en cause sont toujours violentes, produites le plus souvent par une saisie manuelle du thorax du bébé sous les aisselles. Les décélérations brutales antéro-postérieures de la tête sont responsables d’un ballottement du cerveau dans la boîte crânienne et de l’arrachement des veines ponts situées à la convexité . Ce secouement est à différencier des mouvements spontanés de la tête non maintenue d’un enfant, des secousses dues au jeu, des mouvements de consolation, ou des moyens de transports, qui ne peuvent pas être responsables des conséquences du SBS. Il survient la plupart du temps chez un nourrisson de moins de 1 an et dans 2/3 des cas de moins de 6 mois Chaque année, environ 200 enfants sont victimes, en France, de cette forme de maltraitance, mais ce chiffre reste sous-estimé du fait de l’absence fréquente de diagnostic. Une notion récente est la répétition des épisodes de secouement dans la majorité des cas. La méconnaissance du diagnostic est, comme nous l’avons dit, fréquente et expose au risque de récidive et donc de séquelles sévères persistantes ou de décès. Le coût humain et financier de ce syndrome est considérable Concernant les symptômes initiaux, une atteinte neurologique grave peut être évoquée d’emblée associant malaise grave (voire coma), apnées sévères (voire arrêt cardio-respiratoire), convulsions répétées (voire état de mal convulsif), signes d’hypertension intracrânienne aiguë, hypotonie axiale et pâleur. D’autres signes non spécifiques peuvent apparaître et égarer le diagnostic d’atteinte neurologique comme les troubles de l’alimentation, les vomissements sans fièvre ni diarrhée, les troubles du sommeil ou encore les modifications du comportement. Des lésions d’allure traumatique peuvent également être découvertes à l’examen : lésions cutanées (ecchymoses, hématomes), lésions de la sphère ORL (notamment à l’intérieur de la bouche) et/ou fractures chez un enfant non déambulant. A savoir que, dans tous les cas, les symptômes surviennent immédiatement après le secouement. Malheureusement, ces symptômes ne sont pas toujours bien décrits par la famille, ce qui conduit donc à un allongement du délai entre le secouement et la consultation. Par la suite, un bilan hospitalier clinique et paraclinique pourra mettre en évidence des lésions intracrâniennes et/ou oculaires. D’autres lésions pourront être associées : lésions des parties molles de la nuque, fractures des membres, du rachis, de la cage thoracique, du crâne ou encore comme nous l’avons dit plus haut des lésions cutanées. Les conséquences du SBS sont sévères et irréversibles. Parmi les enfants secoués, 1 sur 5 décède et, parmi ceux qui survivent, 2 sur 3 ont des séquelles permanentes à type de handicap, de paralysie. Mais le SBS peut aussi avoir des effets considérables sur le développement psychomoteur futur de l’enfant (difficultés d’apprentissage, retard à l’acquisition de la marche, troubles cognitifs, difficulté à la diction, difficultés comportementales, troubles de l’alimentation ou du sommeil, perte de la vue, surdité ou encore épilepsie)
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